Entre-prendre la violence à l'école
La violence est partout ! Il suffit d’allumer son poste de télévision pour en être abreuvé, submergé, écoeuré… effrayé… Dans un véritable torrent d’images, d’actualités sordides, de fictions en tous genres, le citoyen et le professionnel sont mis devant un défi de perception : q...
La violence est partout ! Il suffit d’allumer son poste de télévision pour en être abreuvé, submergé, écoeuré… effrayé… Dans un véritable torrent d’images, d’actualités sordides, de fictions en tous genres, le citoyen et le professionnel sont mis devant un défi de perception : quel est le message ?
Quel est l’impact de ce message omniprésent sur la construction identitaire de nos enfants, de nos élèves ?
Les auteurs envisagent ici la violence comme un langage de survie, qui renvoie la culture dominante à ses héritages oubliés. Il met en évidence un vocabulaire archaïque essentiellement non verbal, sur lequel le langage verbal construit a peu de prise. La violence confronte l’école à un langage dont elle maîtrise peu ou pas les codes.
L’ouvrage propose un mode d’emploi pour lire ces expressions non verbales et pour y répondre dans une perspective éducative. Les systèmes où la violence s’exprime ne peuvent ignorer qu’ils génèrent en leur sein des comportements de survie. Ils doivent apprendre à entre-prendre leur violence et à en ritualiser le traitement. Entre-prendre la violence à l’école, c’est apprendre à lire des codes implicites, à ritualiser des signaux non verbaux et à marquer un territoire pédagogique.
Physiquement et symboliquement, par métaphores successives, l’ouvrage propose de donner aux expressions de survie une série de réponses qui s’alimentent à la fois aux sources de l’éthologie, de l’analyse systémique, de la communication interculturelle et de l’expérience millénaire des arts martiaux.
Quel est l’impact de ce message omniprésent sur la construction identitaire de nos enfants, de nos élèves ?
Les auteurs envisagent ici la violence comme un langage de survie, qui renvoie la culture dominante à ses héritages oubliés. Il met en évidence un vocabulaire archaïque essentiellement non verbal, sur lequel le langage verbal construit a peu de prise. La violence confronte l’école à un langage dont elle maîtrise peu ou pas les codes.
L’ouvrage propose un mode d’emploi pour lire ces expressions non verbales et pour y répondre dans une perspective éducative. Les systèmes où la violence s’exprime ne peuvent ignorer qu’ils génèrent en leur sein des comportements de survie. Ils doivent apprendre à entre-prendre leur violence et à en ritualiser le traitement. Entre-prendre la violence à l’école, c’est apprendre à lire des codes implicites, à ritualiser des signaux non verbaux et à marquer un territoire pédagogique.
Physiquement et symboliquement, par métaphores successives, l’ouvrage propose de donner aux expressions de survie une série de réponses qui s’alimentent à la fois aux sources de l’éthologie, de l’analyse systémique, de la communication interculturelle et de l’expérience millénaire des arts martiaux.